A propos de l'Esquisse d'une philosophie des valeurs d'Eugène Dupréel
In: Revue de l'Institut de sociologie, 1995, Heft 3-4, S. 33-84
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Le concept de valeur est lui-même une valeur. Et comme toutes les valeurs, il ne méritera sa promotion au rang privilégié de l'explication philosophique qu'à l'issue de la critique qui sera faite des notions dont il assure le dépassement, et singulièrement ici, de la notion de nécessité - connaissance nécessaire et être nécessaire. Dans cette perspective, Eugène Dupréel s'inscrit parfaitement dans le courant de scepticisme de la métaphysique à l'égard d'elle-même, de ses méthodes et de ses objets. Selon Dupréel, expliquer les choses, c'est les expliquer comme valeurs. Après s'être penché sur le problème de la hiérarchie des valeurs, l'A. examine trois valeurs absolues : le Beau, le Bien, le Vrai. Sur le plan sociologique, l'universalité des valeurs a exclusivement une utilité dans l'argumentation (à la fois instrument critique et instrument d'occultation), et les valeurs absolues demeurent entre elles d'une totale irréductibilité.
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A propos de l'Esquisse d'une philosophie des valeurs d'Eugène Dupréel
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Autor/in / Beteiligte Person: | GENARD, J.-L |
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Zeitschrift: | Revue de l'Institut de sociologie, 1995, Heft 3-4, S. 33-84 |
Veröffentlichung: | Bruxelles: Editions de l'Université de Bruxelles, 1995 |
Medientyp: | academicJournal |
Umfang: | |
ISSN: | 0771-6796 (print) |
Schlagwort: |
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